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reliure par La Rivière Sèche, photos du projet par Stephanie Lamoline en RomaninNoceto, portrait vidéo par Spaakgebek

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Stephanie Lamoline

« J’ai réalisé que j’avais hérité de la façon de voir les choses [de mon père]… »

En nettoyant la maison de son père décédé, Stephanie Lamoline a trouvé une petite boîte rangée derrière des fournitures de bureau. À l’intérieur, 36 polaroïds pris par son père quand il était ingénieur sur un chantier de construction entre 1996 et 2001. Le processus créatif et cathartique qui s’ensuivit aboutira à ses premiers pas en tant qu’artiste et au livre d’art intitulé Quatre Mains / Zonder Handen, qui agit comme un dialogue visuel et une conversation posthume avec son père.

Stephanie a assemblé ces photos et les a associées à des textes originaux étonnants. Elle a ensuite fait appel à Piknik pour concevoir son livre, publié en édition limitée et qui sera exposé dans le monde entier. Pour refléter la dichotomie de la communication contenue dans les pages, nous avons créé deux sections distinctes qui se font écho. Chaque page d’une section répond ainsi à une autre de la section opposée. Poétique, le titre de l’œuvre reflète également les contradictions auxquelles Stephanie est confrontée dans son processus de deuil : Quatre mains fait référence à un duo au piano, tandis que Zonder handen signifie « sans les mains ». C’est cette dynamique poignante d’échange entre les vivants et les disparus qui nous a servi d’inspiration pour collaborer à la conception de cet objet d’art.

En nettoyant la maison de son père décédé, Stephanie Lamoline a trouvé une petite boîte contenant 36 polaroïds pris par son père quand il était ingénieur sur un chantier de construction entre 1996 et 2001. Le processus créatif et cathartique qui s’ensuivit aboutira à ses premiers pas en tant qu’artiste et au livre d’art intitulé Quatre Mains / Zonder Handen.

Stephanie a fait appel à Piknik pour concevoir son livre, publié en édition limitée et qui sera exposé dans le monde entier. Pour refléter la dichotomie de la communication contenue dans les pages, nous avons créé deux sections distinctes qui se font écho. Poétique, le titre de l’œuvre reflète également les contradictions auxquelles Stéphanie est confrontée dans son processus de deuil.